"lls comprennent que la nature n’agit pas pour une finn, mais qu’elle est une fin elle- même. Ils sont un petit moment étonnés de s’apercevoir que tout s’est fait sans l’aide d’aucune de leurs découvertes à eux." Jean Giono, Les Vraies Richesses, 1937.
Titre explicite pour une manière de récit et d'essai dénonçant la vanité de la vie citadine, de l'argent, célébrant la gloire du soleil, de la terre, des collines, des ruisseaux, des fleuves " qui m'irriguent plus violemment que mes artères et mes veines ". L'ouvrage débute par une promenade parisienne à Belleville, prétexte pour l'auteur à une réflexion sur les " racines ". Giono, visionnaire et virtuose du sacré, rejoint vite, d'un bel élan amoureux, ses chemins de traverse provençaux, ses paysans mythologiques, la loi du pain, le vent des rêves. Ce livre n'a aucun genre et les a tous. Manifeste écologique ? Peut-être, mais pour une campagne moins électorale que poétique.
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